Le premier week-end de novembre était marqué du drapeau tricolore puisqu’il accueillait le salon Made in France, où les PME à la production nationale exposaient leur savoir-faire. Notion très en vogue ces derniers temps, le « produire français » était représenté, entre autres, par les éthylotests de l’entreprise Contralco.
Une entreprise modeste et efficace
Comptant près de 100 employés, Contralco, basée à Gignac dans l’Hérault, conçoit et distribue des éthylotests depuis 1982. Spécialisée dans la fabrication de produits à usage unique, donc chimiques, l’entreprise travaille avec des brevets protégés à l’international. Chaque jour, elle produit 200 000 éthylotests pour les distribuer à ses partenaires ainsi qu’aux forces de l’ordre, qu’elle approvisionne depuis 1983.
Une réussite nationale et internationale
Contralco est le leader européen de la fabrication d’éthylotests et en distribue dans la plupart des pays de l’Union. Elle apporte ainsi son soutien aux autorités étrangères dans leur lutte contre l’alcool au volant, qu’il s’agisse de contrôles routiers ou de campagnes de prévention.
En France, Contralco intervient aussi auprès des entreprises et des associations pour banaliser l’utilisation des éthylotests, qu’elle considère comme sa principale mission.
La qualité au centre de la fabrication
L’entreprise française forme de manière rigoureuse ses employés à assurer un résultat optimal, une initiative appuyée par la présence de nombreux contrôles dans la chaîne de production. Par ailleurs, Contralco utilise uniquement des matériaux français pour produire ses éthylotests, en favorisant le recyclage pour préserver l’environnement. Et alors que la polémique sur les risques pour la santé liés aux éthylotests circule, Contralco met en avant la qualité et la sécurité de ses produits, reconnues par le Ministère de la Santé.
Aujourd’hui, avec plus de 200 millions d’éthylotests distribués, l’entreprise continue d’innover en développant d’autres outils, pour dépister les drogues par exemple. Elle a d’ailleurs été primée par l’ANVAR (Agence Nationale de Valorisation de la Recherche) à plusieurs reprises.