C’est un fait, les personnes du troisième âge consomment de l’alcool, c’est certainement moindre par rapport aux plus jeunes, mais cela peut parfois avoir des conséquences qui peuvent être bien pire : provoquer des troubles liés aux interactions avec les traitements ou les maladies.
C’est certain que l’on ne peut pas mettre d’éthylotest directement dans une maison de retraite, parce que cela est dénué de sens, d’une part, parce que dans une maison de retraite, il n’y a pas l’alcool aux menus.
Pour les personnes qui sont addictes, prôner l’abstinence et les poursuivre avec des éthylotests, n’est pas la meilleure solution à adopter. Une simple réduction de la consommation d’alcool fait prendre conscience de la qualité de vie que l’on peut retrouver en arrêtant l’alcool.
Il faut savoir que dans toutes les enquêtes, mêmes celles avec un contrôle par éthylotest, que ce soit un éthylotest jetable ou un éthylotest électronique, l’on ne mesure jamais la consommation d’alcool chez les plus de 75 ans. INPES s’arrête à cet âge.
Il semble que la consommation d’alcool entre 65 et 75 ans, lorsqu’elle existe est plus régulière et ancrée dans les habitudes alimentaires. Et il est a noté que la dépendance à l’alcool touche 20% de la population âgée vivant en institution, donnée qui donne des raisons d’armer les maisons de retraite d’éthylotests.
Etant donné que l’âge influe sur la tolérance à l’alcool, à consommation égale, le taux d’alcool est bien plus élevé chez une personne âgée, à cause de la teneur en eau corporelle qui est plus faible, et de la capacité d’élimination par le foie et les reins.
Ce n’est pas avec le flicage, et des contrôles par le bais d’éthylotests que cela peut motiver la personne à réduire sa consommation d’alcool. L’objectif n’est pas non plus de stopper la consommation d’alcool chez les plus âgés, mais permettre à ceux-ci une meilleure condition de vie.
« L’avancée en âge n’atténue pas la souffrance liée à la dépendance à l’alcool ». Sylvie Gadeyne
Les motivations pour convaincre de stopper la consommation d’alcool sont nombreuses : les troubles du sommeil, de l’humeur, les chutes, les moments d’anxiété et les troubles de la mémoire.
Il est temps de prendre un tournant global sur le sujet de l’alcool, la prévention routière doit être une extension de la vigilance au quotidien.
A rappeler que les éthylotests sont obligatoire dans les lieux accueillant des personnes et considérés comme débit de boisson, comme les discothèques, les bars qui sont ouverts après 2 heures.